Photos des environs du village
Le pont d'Antisanti
N.B. : le personnage en haut
à droite donne l'échelle.
|
Le Rio Magno
|
L'hôtel de Puzzichello
|
Les bains de Puzzichello
|
La tempête du 28 novembre 2014
Le vendredi 28 novembre 2014, une pluie d'une rare
violence s'est abattue sur le village d'Antisanti et ses environs.
Au niveau du pont de Campu Favaghju, le Rio Magno,
gonflé par les fortes pluies, a entraîné des branches d'arbres et
autres débris végétaux, et a formé un barrage en travers de la
route. |
L'ancien chemin d'Antisanti à Aleria
À
proximité des villages ces chemins ont dû avoir - comme le
prescrivait l'administration génoise otto
palmi di largo, mais dès qu'on s'éloigne, les
chemins se transforment en mauvais sentiers muletiers, escarpés et
dangereux, où il faut avancer parfois à quatre pattes (Alexandre
Sauli, évêque d'Aléria).
L'abbé
Galleti, dans "Histoire de la Corse illustrée", écrit :
Nous
avons parcouru des villages et des contrées dont les chemins sont
encore à l'état primitif ; ce sont des sentiers larges de 30 à 40
centimètres, souvent cachés ou interrompus par d'épaisses
broussailles ou effacés par des pluies torrentielles. À
certains endroits on distingue encore l'empierrement de ces chemins. |
Le "pagliaghju" de San Biaggiu
Le pagliaghju de San BIAGGIU
dont les murs ont été bâtis à l'aide de matériaux
de récupération provenant, selon la tradition,
de l'église ruinée.
|
D'après Antoine Luciani, cette inscription gravée sur une pierre
du pagliaghju de San Biagiu signifierait : "l'auberge du
Christ".
|
Le "château" du roi
Théodore
Au
mois de mars 1736, Théodore de Neuhoff gagne la Corse avec l'aide de
marchands de Tunis, et débarque sur la plage d'Aleria. Il
est reçu par Saverio Matra : Saverio Matra qui
avait une propriété près d'Aleria, au lieu appelé le fort d'Aleria,
se rendit à bord, accompagné d'autres notables, pour complimenter
Théodore et pour l'inviter à descendre à terre. Reçu
dans la maison de campagne des Matra qui domine la paline d'Aleria,
Théodore y passe quelques jours avant de rejoindre Cervione. Les
Antisantais ont donné à cette maison, aujourd'hui en ruine, le nom
de Château du roi Théodore.
|
L'église de San Ghjuvanni et le pont d'Altiani
C'est
sur le territoire actuel de la commune d'Altiani que se trouve le petit complexe
monumental qui comprend l'église, le pont et une maison de petites dimensions : il se
trouve le long du Tavignani, à l'embranchement pour Altiani et le canton de
Piedicorti,
sur la Nationale 200, entre Aleria et Corti.
Une légende veut que le pont ait failli être emporté, avant même
d'être achevé, par un pin laricio arraché par une crue de la rivière, d'où
l'appelation de "Pont Laricio". C'est un pont muletier en dos d'âne, élevé
par les Génois. A côté se trouve l'église San Giovanni Battista qui longtemps servit
de refuge plus que de sanctuaire. Mgr Mascardi écrivait en 1589 :
On célèbre l'office deux fois l'an ; les bergers y logent la
nuit ainsi que les voyageurs ; ils y font du feu de telle façon que le toit est tout noir
; chaque année le peuple y vient faire une veillée la nuit de la fête du saint.
|
La chapelle Saint Michel à Casevecchie
Grégoire-le-Grand, pape de 590 à 604, implanta une
des premières abbayes de Corse à Casevecchie au VIe
siècle. Cette abbaye a depuis longtemps totalement disparu.
Selon l'archéologue Geneviève Mazel-Moracchini, la
chapelle Saint Michel aurait été bâtie à partir des pierres de
cette abbaye.
Le 8 mai, pour fêter la Saint-Michel, une fête est
organisée aux abords de la chapelle. |
Aléria
C'est
sur un territoire déjà largement exploité par une population
protohistorique que les Phocéens s’installent en 565 av. J.-C. et
fondent Alalia.
Par la suite, Alalia passe sous le contrôle
politique étrusque. À l’issue de la première guerre punique, en
259 av. J.-C., Alalia est conquise par les Romains qui lui donnent le
nom d'Aleria. La ville devient la capitale administrative et politique
de la Corse.
Au début du Ve siècle (420-430), les
Vandales pillent, incendient et détruisent la ville.
Avec le développement du christianisme en Corse,
Aleria devient l'un des six diocèses historiques de l'île.
Soumis à la malaria, aux incursions barbaresques,
le territoire d'Aleria est peu à peu pratiquement déserté. Ce n'est
que vers la seconde moitié du XXe siècle qu'il reprendra
vie avec la mise en valeur de la plaine.
|
Le chêne-liège - Quercus Suber L
Le chêne-liège, dont l'écorce
donne le liège, est un arbre singulier que l'on trouve en grande majorité dans le bassin
Occidental de la Méditerranée depuis 60 millions d'années. Un chêne-liège peut vivre
jusqu'à 200 ans.
Ce qui donne valeur à la suberaie, c'est le liège
qu'elle produit : apparente dès l'âge de 3 à 4 ans, l'écorce est formée de couches
annuelles distinctes (elles révèlent l'âge précis du liège) qui, en s'ajoutant les
une aux autres, peuvent recouvrir le tronc et les branches maîtresses sur 20 à 30 cm
d'épaisseur quand l'arbre n'est pas soumis à des exploitations périodiques.
Matériau écologique par excellence, le liège est
utilisé dans sa totalité, les rejets sont faibles. |
|